A cette saison, tous les insectes sont en pleine activité. Nous voyons voler différentes espèces. Certaines sont utiles et font partie intégrantes de l’éco-système.
D’autres ont été catalogués nuisibles. Comme par exemple, le frelon asiatique.
C’est ainsi que l’on voit se construire des nids. Tout d’abord, il est intéressant de savoir ce qu’est la définition d’un nid.
C’est très simple. Un nid c’est une entrée et une sortie d’insecte sur un point fixe. Pour ce qui est du frelon asiatique, comme au début il n’y a qu’un insecte (la fondatrice ou la gyne), les formes évoluent doucement.
Vous avez une demi balle de golf. Le nid n’est pas encore fermé mais vous avez des alvéoles déjà en place avec des œufs pondus logés au fond de celles-ci. Puis, la fondatrice ferme son pré-nid. Et le nid de frelon va grossir doucement. A partir de la taille d’une orange, les premières ouvrières vont naitre et la gyne va devenir reine.
Il y a deux critères pour savoir à quel type de frelon nous avons à faire.
Il faut observer l’insecte. Le frelon asiatique est noir avec une bande orangée au niveau de la tête et au niveau de l’abdomen. Il a aussi l’extrémité des pattes jaunes. Le frelon commun est plus gros et est rayé jaune et noir au niveau de l’abdomen (comme la guêpe). Second indice, c’est la forme du nid. Le nid du frelon asiatique est fermé et l’entrée est toujours dirigée vers le bas.
Déjà avec ces informations, vous ne pouvez pas vous tromper.
Il ne faut jamais oublier que c’est un insecte piqueur. Son dard mesure 6 mm. Ne vous approchez pas du nid. Vous allez être surpris de l’agressivité de cet insecte.
Abandonnez l’idée de faire tomber les pré-nids avec un balai par exemple. Car vous allez perturber et déranger la fondatrice qui ira reconstruire son nid ailleurs.
Si personne ne se rend compte de la position de ce nouvel endroit et bien à la fin de la saison plusieurs dizaines de fondatrices se seront accouplées et iront se cacher pour passer l’hiver. Au printemps, elles sortiront pour bâtir leurs nid.
Donc pour un coup de balai, vous pouvez indirectement propager un nombre important de futurs nids. Il vaut mieux faire intervenir un professionnel.
Quand j’interviens, quelque soir la grosseur du nid, je mets toujours le client en sécurité et j’utilise mes EPI (Equipements de protection Individuel).
Si vous découvrez un nid, le premier réflexe que vous devez avoir est de contacter votre mairie qui vous dira si une prise en charge existe.
Pour les communes de Cap Atlantique, par exemple, une convention entre la Communauté de communes d’Agglomération et Polleniz a été signée.
Vous contactez votre Mairie qui fera passer un agent sur place pour vérifier qu’il s’agit bien du frelon asiatique. Si c’est un nid de guêpes ou de frelons communs, il n’y aura pas de prise en charge.
Ensuite, la demande sera adressée à Polleniz qui demandera à une entreprise adhérente au plan d’action Vesp’Action d’intervenir pour la destruction.
Toutes les interventions sont facturées 55 € aux particuliers, le reste est pris en charge par Cap Atlantique.
Pour information, Presqu’Ile Nuisibles est adhérente au plan d’action Vesp’Action.
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